ACTUALITÉS

 

Le déclin actuel des espèces animales et végétales est annoncé comme étant la sixième grande vague d’extinction, la dernière datant du début du Jurassique par une extinction massive d'espèces, où le taux d’extinction s’est élevé à 90 %.

 

Aujourd’hui il est plus qu’urgent d’agir.

Une des solutions consiste à acquérir des espaces naturels pour y préserver leur faune et leur flore. Acquérir un espace naturel, c'est le protéger à jamais. Pour agir cliquez ici.

 

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Une espèce de reptiles et d’amphibiens sur cinq risquent de disparaître de France métropolitaine selon la Liste rouge des espèces menacées.

Les nouvelles évaluations réalisées par le Comité français de l’UICN et le Muséum national d’Histoire naturelle, en partenariat avec la Société herpétologique de France, montrent que 7 espèces de reptiles sur 37 et 7 espèces d’amphibiens sur 34 sont actuellement menacées sur le territoire métropolitain. Sans une action efficace, ces chiffres pourraient doubler dans les années à venir.

Document complet en format PDF : Nouvelles_évaluations_2008

 

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Signer la pétition, Gaz de Schiste, Non Merci !

 

Pour signer : http://www.petitions24.net/signatures/gaz_de_schiste__non_merci

 

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Qui cueille une fleur dérange une étoile.

 

 

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Proposition d’un protocole d’hygiène pour réduire les risques de dissémination d’agents infectieux et parasitaires chez les amphibiens lors d’intervention sur le terrain Fichier PDF Protocole_hygiene_amphibiens_intervention_terrain_ 2007

 

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Expositions / Congrès / Divers

 

Actualités récentes

 

Actualités dans le département du Var (83)

 

Réserve des Maures: il va falloir appliquer les règles. Février 2011.

Non aux projets de carrière et de décharge sur Mazaugues. Mars 2011.

Mazauges : décharge interdite. Avril 2011.

 

Actualités en France

 

A Moisdon la Rivière, il faut sauver les amphibiens. Janvier 2011.

Qui a tué l’écologie ? Mars 2011.

Pollution industrielle : la France renvoyée devant la justice européenne. Mars 2011.

 

Actualités dans le monde

 

Les lions d’Afrique menacés par les chasseurs américains. Mars 2011.

 

Actualités dans le département du Var (83)

 

Réserve des Maures: il va falloir appliquer les règles. Février 2011.

 

La réserve naturelle nationale des Maures s’est trouvé un gestionnaire, le conseil général, qui devra s’atteler à mettre tout le monde d’accord.

 

Guillaume de Chevron Villette ne décolère pas. Ce viticulteur n’accepte pas, par avance, les contraintes que lui imposera la réserve naturelle nationale de la plaine des Maures. « Notre développement va être stoppé par cette protection totale », tempête le propriétaire du domaine de Reillanne, au Cannet-des-Maures. Personne ne l’a informé de la nomination d’une conservatrice depuis 1er février. « Pas étonnant. Depuis le début, on ne nous a jamais consultés », lâche-t-il, amer. Ses 400 hectares de terre sont situés en plein cœur de cette belle réserve de 5 275 hectares, née après des décennies d’atermoiements et de batailles. Manifestations et actions en justice n’y ont rien fait : l’association des viticulteurs de la plaine des Maures que préside Guillaume de Chevron Villette a perdu ses combats contre le classement.

 

« Pas de mise sous cloche »

 

Originalité de cette 163e réserve nationale : elle est la seule en France abritant autant de vie. Dans son périmètre, des exploitations forestières, une douzaine de domaines viticoles et même une décharge (Balançan), sortie du classement, petite enclave bizarre. « Les viticulteurs à eux seuls représentent 50 % de la surface », insiste Guillaume de Chevron Villette, stupéfait qu’on « préfère écouter des scientifiques qui passent par là et ne connaissent pas le site plutôt que les locaux. » Sans doute en partie pour contrer cette critique de l’éloignement du pouvoir, l’État vient donc de choisir un gestionnaire à portée de main : le conseil général. La conservatrice fraîchement nommée, Concha Agero, et la directrice du service environnement du département, Delphine Thibault, jouent d’emblée l’apaisement. « Pas question de bloquer les zones agricoles. Notre rôle sera d’entendre tout le monde (viticulteurs, chasseurs, marcheurs, propriétaires privés…) », affirment-elles. Le massif « ne deviendra pas un sanctuaire, on ne le mettra pas sous cloche », jure la conservatrice, qui fourmille de projets.

 

Faible marge de manœuvre

 

Marc Rolley, directeur du syndicat des vins AOC Côtes de Provence qui s’est bagarré pour faire capoter la réserve, approuve ce choix de gestion par le conseil général, préférable « aux intégristes de la protection » comme le CEEP (1). Il est rassuré, mais inquiet quand même, « car il ne faudrait pas qu’on nous oblige à retourner à l’âge de pierre ». Par exemple, « en nous empêchant d’utiliser des hélicoptères pour traiter les vignes, alors que ceux de l’EALAT, à côté, sont autorisés. Sans doute ne portent-ils pas atteinte à l’intégrité auditive des tortues d’Hermann », ironise-t-il. Et d’assurer, conciliant : « Nous n’avons jamais contesté l’intérêt faunistique et floristique des Maures. Nous sommes prêts à être un partenaire attentif et exigeant du conseil général. » Au CEEP aussi, Antoine Catard travaillera volontiers avec la nouvelle conservatrice. « Il y a un décret à appliquer, avec une marge de manœuvre faible. Le conseil général a des compétences. Nous mettrons notre expérience à sa disposition », explique tranquillement ce chargé de mission.

 

Apaisement

 

Enfin, Robert Giraudo, président de l’Apevv (2), association environnementaliste, regrette que cette réserve ne soit pas gérée par des scientifiques, « ce qui est exceptionnel en France ». Pour lui, les anti-classement, en se montrant « extrémistes », ont atteint leur but : la nomination, pour apaiser les tensions, du conseil général, « qui était contre cette réserve. Ce qui n’en fait pas le mieux placé pour la gérer. Saura-t-il protéger la plaine, mais aussi sanctionner fortement s’il le faut? », s’interroge-t-il, sceptique. Lui aussi promet d’être vigilant sur la conservation de ce site remarquable, décidément placé sous très haute surveillance.

 

1. CEEP : Conservatoire d’Etudes des Ecosystèmes de Provence.

2. Apevv : Association de protection de l’environnement de Vidauban et dans le Var.

 

Dans les 12000 hectares de la plaine des Maures qui ceinturent le massif des Maures, se trouvent :

 

- Habitats naturels

Trois habitats prioritaires au niveau européen (en danger de disparition) : ruisseaux et mares temporaires, pelouses à hélianthèmes et pelouses sèches méditerranéennes.

- Flore

Vingt-quatre espèces de plantes protégées au niveau national, trente et une au niveau régional, dix sur le Livre rouge des espèces menacées.

- Invertébrés

Plusieurs espèces endémiques, nombreuses espèces rares.

- Amphibiens et Reptiles

Tortue d’Hermann, Cistude d’Europe, lézard ocellé.

- Oiseaux

Nombreuses espèces remarquables (rolliers, guêpiers, pies-grièches, hirondelles rousselines...)

- Mammifères

Muscardin et dix espèces de Chauve-souris.

 

La réserve naturelle représente :

 

- 5 276 hectares sur cinq communes (Le Luc, Les Mayons, Le Cannet-des-Maures, Vidauban, La Garde-Freinet)

- Dans cette surface, 1800 hectares sont des propriétés publiques (conservatoire du littoral, forêts communales et domaniales, CEEP, département). Le reste est de la forêt privée qui appartiendrait à une centaine de propriétaires.

- 2 500 hectares (dont 500 de vignes plantées) appartiennent à une douzaine de domaines viticoles, parmi lesquels quelques grandes propriétés (domaine des Bertrand, de Reillanne, château Riotord, château de l’Hoste...). Ces exploitations représentent 200 emplois directs et autant de saisonniers.

 

Les grandes dates

 

- 1990 : premières démarches de préservation de la plaine.

- Février-mars 2007 : enquête publique concernant la réserve naturelle.

- 23 juin 2009 : décret de classement en réserve nationale.

-1er janvier 2011 : désignation du conseil général comme gestionnaire de la réserve.

- 1er février 2011 : nomination de Concha Agero, conservatrice de la réserve.

 

Source Var-Matin Catherine Aubry (caubry@varmatin.com).

 

Non aux projets de carrière et de décharge sur Mazaugues. Mars 2011.

 

L’alimentation de plus d’un demi-million d’habitants du littoral Varois et de la Provence Verte est en danger.

 

Le plus grand réservoir d’eau potable (+ 7 Mm3) souterrain, situé sur les communes Mazaugues et Tourves constitué par un ensemble d’anciennes galeries de mines de Bauxite et réseaux karstiques alimenté par plusieurs rivières souterraines est en danger.

 

Sur ce site aquifère sensible certains groupes privés (Veolia / Provence Granulats) veulent installer des carrières et décharges d’ordures ménagères en provenance des Alpes-Maritimes et des décharges du BTP.

 

Cette ressource aquifère de qualité constitue l’alimentation majeure du Caramy, qui alimente via le barrage de Carcès l’ensemble des communes littorales suivantes : Toulon, la Garde, La Seyne sur Mer, Pierrefeu, Collobrières, La Crau, Carqueiranne, Hyères les Palmiers, La Londe les Maures, Bormes  les Mimosas, Le Lavandou, La Valette, Le Pradet en partie, Saint Mandrier, la Marine nationale, La Farlède, Solliès-Pont, Solliès-Ville mais aussi des communes de la Provence Verte / Val d’Issole : Rougiers, Nans les Pins, Tourves, Mazaugues comme l’ont démontré les différentes études scientifiques et colorations.

 

Depuis de nombreux mois les communes de Tourves, Mazaugues, soutenues par les associations de protection de l’environnement « Environnement Méditerranée » et "Mazaugues Passion", les clubs spéléologiques Méditerranéens : le CIRKA, Explogéo se battent contre ces projets.

 

Le Conseil Régional, le Conseil Général, la Provence Verte, Val d’Issole soutiennent maintenant notre cause.

 

Pour montrer leur détermination contre ces différents projets les élus de Mazaugues, Tourves et la Conseillère Régionale Marie Bouchez en charge du Parc Naturel Régional Sainte Baume ont accompagné les spéléologues du CSM / CIRKA au sein des anciens travaux miniers et karsts.

 

Les spécialistes de ces clubs leurs ont démontré l’importance des réserves aquifères, l’existence de ces anciens travaux miniers. (Oublier volontairement par les auteurs des projets de carrière et décharge).

 

Ces élus sont sortis encore plus motivé pour défendre ces ressources en eaux.

Alors n’hésitez pas, rejoignez les élus de terrain, qui au mépris des risques sont descendus sous terre, les spéléologues scientifiques compétents, une association de protection d’environnement motivée et performante.

 

Rejoignez nous, signer cette pétition pour protéger votre eau, car demain il sera trop tard.

 

Lien pour signer la pétition que nous avons mis en ligne contre les projets sur Mazaugues (Signez et faites signer cette pétition) :

 

http://www.petitions24.net/non_aux_projets_de_carriere_et_de_decharge_sur_mazaugues

 

Lien des courts métrages démontrant l’existence de ces importants vides miniers :

 

http://clubspeleologiquemediterraneen.over-blog.com/article-petition-contre-les-projets-de-carriere-et-de-decharge-sur-mazaugues-69513518.html

 

Nous refusons tout projet de carrières et décharges d’ordures ménagères et du BTP sur les territoires des communes de Mazaugues et Tourves.

 

Nous exigeons une véritable protection du plus important réservoir aquifère souterrain du Var (+ 7 Mm3) constitué par les anciennes mines de bauxite et les réseaux karstiques.

 

Mazauges : décharge interdite. Avril 2011.

 

Le préfet du Var a pris un arrêté afin d’interdire l’implantation d’une unité de stockage de déchets.

 

Le combat continue

 

Denis Lavigogne est un maire heureux. Il vient de prendre connaissance de l'arrêté signé le 28 mars dernier par le préfet du Var, Paul Mourier. Une décision interdisant l'installation d’une unité de stockage de déchets non dangereux souhaitée par la SAS Valsud, filiale de Véolia, sur le site de l'Equireuil. « C'est un immense soulagement », souffle le premier magistrat mazauguais. « Le combat que nous avons mené durant des mois n'a pas été vain. Que ce soit en mairie ou avec le soutien des élus des communes voisines, au niveau des associations, des scientifiques, nous avons fait preuve d'une grande cohésion et aujourd'hui nous récoltons les fruits de notre travail ».

 

Protéger le trésor de l’eau

 

En centre Var, personne n'a jamais douté du danger que représentait une décharge au-dessus des anciennes mines de bauxite. Un sous-sol considéré comme un véritable trésor où dorment des milliers de mètres cubes d’eau alimentant le Carami et donc le bassin de vie toulonnais.

Pour les services de l’État, « malgré les mesures compensatoires proposées par le demandeur pour assurer la protection de la ressource en eau existante, le dossier n’apporte pas de garanties suffisantes de confinement des déchets et le risque de pollution des eaux souterraines apparaît inacceptable ».

Bien évidemment, l’annonce de la signature de l’arrêté par le préfet s’est répandue comme une traînée de poudre. Anouck Bouquier, la présidente de l’association « Mazaugues Passion » ne parvient pas à cacher sa joie : « Nous sommes les plus heureux du monde. Grâce aux actions que nous avons menées nous sommes parvenus à sauver l’essentiel. Mazaugues et la Sainte Baume ne seront pas victimes des déchets de l’homme ».

 

Prochain objectif : interdire la carrière

 

Il est exact que la mobilisation a été générale sur ce sujet. Robert Durand et les membres de l’association « Environnement Méditerranée » ont effectué de nombreux marquages des eaux afin de prouver que la réserve aquifère alimente le Carami, mais aussi le Cauron dans le bassin versant de Saint-Maximin et surtout la source de Nans-les-Pins et son captage.

 

Le professeur émérite des universités Marcel Barbero était, lui aussi, monté au créneau en écrivant de nombreux courriers au préfet du Var, mais aussi aux différents ministres de l’Ecologie et de l’Industrie. Des hommes et des femmes qui ne baisseront pas la garde dans les semaines et mois à venir. Comme le souligne Denis Lavigogne, le maire de Mazaugues : « Nous avons gagné une bataille, mais nous en avons une autre à livrer. Le projet de « Provence granulats d’implanter une carrière sur le site de Titanobel est aussi incohérent que l’était le dossier de la décharge. Nous restons mobilisés et nous félicitons de la tierce expertise demandée par le représentant de l’État ». D’où la réunion publique organisée le vendredi 15 juin à 18h30 à la salle du Château où Denis Lavigogne effectuera un point sur la situation face à la population.

 

Source Var-Matin du 13 avril 2011. Alain Revello (arevello@varmatin.com) http://www.varmatin.com/article/var/mazauges-decharge-interdite

 

Actualités en France

 

A Moisdon la Rivière, il faut sauver les amphibiens. Janvier 2011.

 

A Moisdon-la-Rivière, des bénévoles de Bretagne Vivante se mobilisent pour sauver les amphibiens massacrés sur la RD 178 qui traverse la forêt Pavée. Crapauds, grenouilles, tritons et salamandres franchissent cette route pour rejoindre leurs sites de reproduction, mares et étangs.

En 2010, plus de 300 batraciens ont été écrasés, et ce malgré la mise en place en février 2010 de seaux pour les empêcher de traverser. La solution idéale serait la construction d’un crapauduc. Un projet qui pourrait voir le jour en 2012.

 

Qui a tué l’écologie ? Mars 2011.

 

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Qui a tué l’écologie ? Un livre de Fabrice NICOLINO.

 

Le pamphlet qui met en accusation Greenpeace, WWF, France Nature Environnement et la Fondation Nicolas Hulot.

 

Ce livre va faire mal, parce qu’il décrit ce qu’est devenu le mouvement écologiste, celui des salons dorés, des petits fours, des photos de groupe dans les palais officiels. Ce livre va faire mal, parce qu’il révèle pour la première fois, l’histoire, les histoires, les coulisses. On peut donc le lire comme un roman vrai, un polar implacable, rempli de personnages aussi étonnants qu’Anton Rupert, l’un des véritables fondateurs du WWF International. Mais, bien au-delà, l’acte d’accusation vise « la bande des quatre » qui s’est laissé abuser par les ruses et les risettes de l’État français, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet en tête. Certes, il existe de nombreuses différences entre le WWF, Greenpeace, La Fondation Nicolas Hulot et France Nature Environnement (FNE). Mais au total, le bilan est désastreux. Alors que les mêmes clament que la planète est en perdition – et elle l’est -, ils préfèrent compromis, tapes dans le dos et décorations. Qui a tué l’écologie ? ne se contente pas de poser une question, mais y répond. Le livre a été écrit par un écologiste engagé depuis des décennies dans le combat pour la vie sur terre. Il appelle à un sursaut historique, seul capable de nous aider à faire face à la crise écologique qui arrive. Qui est déjà là. C’est donc un cri d’espoir. Et un appel majeur.

 

Fabrice NICOLINO est journaliste. Il est notamment l’auteur de "Pesticides", "Révélations sur un scandale français" et de "Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde".

 

Pollution industrielle : la France renvoyée devant la justice européenne. Mars 2011. 

 

La Commission européenne a décidé lundi 14 mars de renvoyer la France devant la justice pour infraction à une législation de l'UE visant à limiter la pollution industrielle. "La France n'a toujours pas pris les dispositions nécessaires", explique Bruxelles dans son communiqué. Une directive européenne donnait aux pays de l'UE jusqu'au 30 octobre 2007 pour donner de nouvelles autorisations d'exploitation ou réexaminer les autorisations octroyées à certaines installations industrielles à fort potentiel de pollution.

 

Pollution industrielle.jpg

 

Ces autorisations sont soumises à des conditions permettant de s'assurer que les entreprises s'efforcent de réduire leur pollution. Bruxelles dit n'être "pas satisfaite du rythme du processus de révision" en France, où "au moins 62 installations fonctionnent toujours sans détenir une autorisation qui soit entièrement conforme aux exigences de la directive". Elle a donc décidé de renvoyer Paris devant la Cour européenne de justice de Luxembourg.

 

Bruxelles a déjà saisi la justice ces dernières années pour des faits similaires contre huit autres pays de l'UE : la Suède, le Danemark, la Grèce, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovénie, l'Espagne et l'Estonie

 

 

LEMONDE.FR avec AFP.

 

 

 

Actualités dans le monde

 

Les lions d’Afrique menacés par les chasseurs américains. Mars 2011.

 

Le lion, c’est le roi des animaux, symbole de force et de grandeur. Mais c’est aussi un trophée de chasse des plus prisés, qui en fait une espèce en voie de disparition. Son principal prédateur ? Les Américains, qui représentent une menace forte et croissance pour la survie de ces félins en étant devenus les plus grands acheteurs de trophées, tels que des tapis en peau, ou de parties du corps, comme les griffes, le crâne ou les os. Près des deux tiers des 5663 lions chassés pour le sport en Afrique ont ainsi vu leur carcasse envoyée aux Etats-Unis au cours des dix dernières années. Voilà les conclusions d’un rapport, repris par le Guardian, d’une coalition d’ONG américaines de défense de la faune sauvage qui plaide pour l’interdiction de la chasse aux lions en Afrique.

 

“Le roi de la jungle est en voie d’extinction, et pourtant les Américains continuent de tuer des lions pour le sport”, s’alarme Jeff Flocken, du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), qui appelle la Maison Blanche à agir. Car le nombre de prises par les chasseurs américains a doublé entre 2008 et 1999.

 

 

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Conséquence : en un siècle, la population de lions sauvages sur le continent a dramatiquement chuté, passant de 200 000 à 40 000, voire 23 000 selon certaines estimations, ce qui reviendrait à un taux de disparition de 80%. Les lions ont totalement disparu dans 26 pays africains. Seuls sept pays (Afrique du Sud, Botswana, Ethiopie, Kenya, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe) abriteraient encore plus de mille lions chacun, selon l’association de défense des grands félins Panthera.

 

Le penchant des chasseurs pour les lions mâles risque par ailleurs de mener à l’extinction de troupeaux entiers, ajoutent les défenseurs de l’environnement. La disparition du mâle dominant pourrait en effet déclencher une lutte pour la suprématie entre les survivants, menant à la mort d’autres lions, adultes ou plus jeunes.

 

Si le principal prédateur des lions reste l’homme, les chasseurs occidentaux ne sont toutefois pas les seuls responsables. Les lions sont en effet aussi tués par des habitants et travailleurs locaux, dans des situations de conflit, tant la cohabitation entre l’homme et le félin est difficile. Sans compter qu’ils subissent aussi une pression sur leur habitat naturel, avec la diminution des contrées sauvages, qui font place à des infrastructures ou à l’agriculture.

 

Malgré tout, toutes les associations ne militent pas pour l’interdiction totale de la chasse. “Si vous la bannissez, alors le vrai risque est que vous contraignez les gouvernements africains à générer d’autres revenus sur leurs terres, grâce à l’élevage et à l’agriculture, qui détruisent l’habitat naturel des lions”, justifie Luke Hunter, vice-président de Panthera. Une chasse responsable pourrait alors permettre de préserver l’espèce.

 

Source : Le monde électronique (Photo : AFP).

 

Livres récents

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Le guide herpéto (2010)

 

Ce guide propose un panorama complet des espèces de Reptiles et d'Amphibiens d'Europe. Il présente les caractéristiques générales de ces deux classes (Habitudes alimentaires, modes de reproduction, types d'habitats et de comportement), puis leurs descriptions par espèces. Salamandres, Grenouilles, Crapauds, Lézards, Caméléons ou Serpents sont regroupés par familles et genres.

 

Les descriptions sont accompagnées de planches couleurs, schémas explicatifs et cartes de répartition entièrement mises à jour. Dans le cas des Serpents, la virulence du venin est spécifiée. Enfin, une partie complète est consacrée aux œufs et aux larves d'Amphibiens.

 

La nouvelle édition du Guide herpéto tient compte des progrès les plus récents de la connaissance, de la systématique et de la taxinomie des Reptiles et Amphibiens.

Un guide qui fait référence depuis 1978, entièrement mis à jour en 2002 et 2009.

228 espèces et de nombreuses sous-espèces, organisées par familles et minutieusement décrites.

19 planches couleurs légendées pour une identification aisée.

250 schémas explicatifs, 180 cartes de répartition.

 

Broché: 287 pages

Editeur : Delachaux et Niestlé; Édition : 3e édition (4 février 2010)

Collection : Les guides du naturaliste

 

 

 

 

 

Les Reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse (2010)

 

Biotope_reptiles_.jpgBiotope_reptiles.jpgOuvrage collectif sous la direction de Jean-Pierre Vacher et Michel GENIEZ

Coédition Biotope/MNHN, Collection Parthénope

 

Les Reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse fait suite à l’ouvrage des amphibiens de France, Belgique et Luxembourg de la collection Parthénope. Ce guide très attendu synthétise l'ensemble des connaissances en Europe francophone (41 espèces). Il n’existe pas à l’heure actuelle d’ouvrage en français traitant des mises à jour de la nomenclature, de l’écologie, de la biogéographie et de la conservation des reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Avec ce livre, Jean-Pierre Vacher, entouré d’un comité d’auteurs composé des meilleurs herpétologistes francophones, propose, dans la pure tradition des ouvrages Parthénope, une œuvre complète, superbement illustrée et accessible à tous. Livré avec un cahier d’identification de terrain de 48 pages.

 

600 pages en couleur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atlas de répartition des Amphibiens et Reptiles d’Alsace (2010)

 

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