PROBLÉMATIQUE :
Comment
l’effet
de serre, phénomène naturel à la base, peut-il entraîner des modifications
des conditions de vie humaine ou animale par son aggravation, et,
comment enrayer ou diminuer ces modifications préoccupantes?
INTRODUCTION :
Depuis quelques années, la Terre est traitée comme une quelconque star du « media business ». La revue américaine Time, le plus prestigieux et le plus influent des magazines de diffusion internationale, a consacré cette mode en décembre 1989, en proclamant notre astre « Planet of the Year », en lieu et place de sa traditionnelle et éphémère livraison sur « l’homme ou la femme de l’année ».
Il ne s’agissait pas en l’espèce de reconnaître les qualités ou l’action exemplaires dont l’héroïne aurait fait bénéficier sa patrie, la science, les arts ou l’humanité, mais d’attirer l’attention de l’opinion publique mondiale sur l’état de sa santé. A cet effet, la rédaction avait sélectionné un ensemble de contributions façonnant un tableau clinique résolument inquiétant. L’homme - bref, nous autres – en ressortait sans ambiguïté comme l’agent infectieux responsable des multiples pathologies et symptômes morbides identifiés, via la pression sur l’environnement global exercée par la démographie « galopante » au Sud, et le développement industriel au Nord.
Au cœur des troubles, une accumulation anthropique (c’est-à-dire d’origine humaine) de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, consécutive à la voracité énergétique du développement industriel, dont on doit attendre une modification progressive des climats.
Tout le monde en est aujourd’hui convaincu : le climat se réchauffe, et ce réchauffement est dû à l’accroissement de l’effet de serre provoqué principalement par les émissions de gaz carbonique dues à l’activité humaine (industries, automobiles, etc…)
Si rien ne change d’ici cinquante ans, la température terrestre pourrait augmenter de 4°C et le niveau des océans pourrait monter de deux à trois mètres, avec tous les effets catastrophiques que l’on imagine.
